Comment continuer la ville aujourd’hui, avec des ressources limitées et pour une régénérescence maximale ? Une ville diverse, biodiverse et culturellement diverse. Le fil conducteur est l’Écopolis d’Alberto Magnaghi (Le projet local, Mardaga, 2008) : une ville « auto-soutenable » formée de « villages », indissociable de son territoire et de sa bio-région.
Projet : le long de la voie de chemin de fer, en bordure de la Friche, construire des habitacles en matériaux soutenables (réemploi, terre, bois…), lors d’ateliers intensifs transdisciplinaires (architectes, ingénieurs, designers, artistes, citoyens…) de 2010 à 2012. Ce morceau de territoire évolue selon les saisons et les interventions humaines (anonymes ou voulues par les participant[e]s) : petit à petit, s'installent la végétation et les usages.
Toute personne intéressée peut contacter jmh@matieras.eu
• Constitution de la réserve de matière
• Premier atelier intensif, 2010, VV1
Friche la Belle de Mai, Marseille
Ancienne usine de tabac, ce site de 45 000 m2 dévolu à la création et à la diffusion artistique est géré et aménagé depuis 2008 par une Société Coopérative d’Intérêt Collectif créée par les résidents dans le cadre d’un bail emphytéotique avec la Ville de Marseille. C'est un des sites de « Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture ».
Le président de la SCIC, l’architecte Patrick Bouchain, a voulu faire de ce projet urbain un lieu d’expérimentation. En particulier, le schéma directeur prévoit une attention particulière sur la « HQH » (haute qualité humaine, remplaçant la simple HQE (haute qualité environnementale).